Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/46

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MARIANNE ENTRE EN SCENE


La moisson arriva sur ces entrefaites. Le trio d’aimables encroupées continuait à me fournir de plaisirs variés, interrompus par des repos forcés, car je devais saisir l’occasion aux cheveux, et je n’étais pas d’ailleurs fâché d’avoir quelque répit ; avec des vampires de ce calibre, il aurait fallu l’inépuisable « massue » d’Hercule, cependant pour un viveur blasé, je ne m’en tirais pas trop mal.

Parmi les moissonneuses, il y avait une jeune femme dont le mari touchait les bœufs dans une de mes fermes. Elle était au mieux avec Janine depuis qu’elle était devenu sa voisine en se mariant. J’avais remarqué depuis longtemps son joli écrin de perles luisantes, fines et serrées, qui témoignaient par leur nacre éblouissante, des soins quotidiens qu’elle en prenait, à l’en-