Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/54

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bords enchantés qu’après trois reprises qui la laissèrent pantelante.

— Janine le fait-elle aussi bien que moi, ma jolie Marianne ?

Elle fit non de la tête, rouge de plaisir et aussi de honte pudique, car jamais un homme, elle ne connaissait que son mari, ne l’avait embrassée là. Janine lui avait montré ça, il y trois semaines, et depuis qu’elles connaissaient ce joli jeu, elles avaient délaissé le doigt pour la langue.

Je voulus la prendre comme hier sur le bord de la chaise, mais elle se leva, m’indiqua le siège, où je m’assis la culotte rabattue, et quand elle me vit la queue au vent, elle vint s’embrocher elle-même, trottant sur mes cuisses, comme une écuyère consommée, me surprenant par son habileté, son mari devait aimer cette posture très commode dans le jour, surtout quand on est pressé. J’aime assez à me laisser conduire au paradis, et la mâtine, qui s’y entendait joliment, y entra avec moi, je le sentis bien quand nous nous épanchâmes de concert.

Voyant que sa monture était toujours en forme elle resta en selle, et chevaucha de nouveau si aimablement, que nous restâmes une longue minute pâmés, les lèvres sur les lèvres, repleurant de compagnie.