Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/53

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surlendemain, elle était en journée à la maison, pour travailler dans la lingerie toute seule. Pour ne pas laisser soupçonner la cause qui m’y amenait, en y restant trop longtemps, j’y allai à plusieurs reprises surveillant les abords.

À ma première visite, elle rougit comme un coquelicot. Mon premier baiser sur ses lèvres la fit tressaillir de la tête aux pieds, elle suçait les miennes et me dardait sa langue ; mon second baiser fut pour l’autre bouche ; j’en profitai pour explorer les charmants environs, que je n’avais pu bien voir la veille. Elle avait une jolie motte dorée, le plus joli bec rose qu’on pût voir aux lèvres carminées, d’une fraîcheur surprenante à l’embouchure d’un con travaillé de façons si diverses, bien faites pour séduire une lesbienne huppée, qui aurait eu l’heur de mettre son nez dessus, et aussi, pour un amateur de ma trempe ; et dans ce nid taillé dans la chair vermeille, un coquet clitoris rose, luisant, raidi sur le bord, vraie prâline à croquer, sollicitait la langue, appelait le baiser.

Elle avait laissé tomber son ouvrage pour être tout entière au plaisir dont j’allais l’enivrer. Il fut si vif, qu’elle tressaillit au premier baiser, jouissant follement au dixième, roucoulant et soupirant tout le temps. Je ne quittai ces