Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/56

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VUE SUR LA LINGERIE


Janine ne savait pas que j’avais surpris leur secret, j’avais recommandé à Marianne de n’en rien dire à son amie ; elle se tut d’autant plus volontiers, que ça la dispensait de lui révéler nos relations, que l’autre à cet aveu n’aurait pas manqué de soupçonner.

Je m’étais mis en tête de les réunir toutes les deux dans la lingerie, je jouirais du coup d’œil au moyen d’un judas que je percerais dans la cloison. Il fallut insister longtemps pour vaincre la résistance de la pudique Marianne qui rougissait chaque fois que je lui parlais de son amie, et encore y mit-elle pour condition, que Janine ne viendrait que la demi-journée le matin, et que je ne me montrerais pas.

Au jour fixé, les deux ouvrières arrivèrent