Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/57

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à huit heures, j’étais à mon observatoire. Dès qu’elles furent entrées, elles s’embrassèrent comme deux tendres amies qui ne s’étaient pas vues depuis longtemps.

— Allons, au travail maintenant, dit Marianne, ce n’est pas l’heure de s’amuser.

— Oh ! oh ! dit Janine, dont ça ne paraissait pas faire le compte, pas avant de t’avoir embrassée là où tu sais que j’aime tant à te baiser.

— Oh ! non, pas ici ; on n’aurait qu’à venir et nous serions bien campées.

— Attends, je vais te faire changer de gamme, ma belle.

Janine se précipita sur son amie, comme une louve affamée, la prit dans ses bras, la fit basculer, les jupes se retournèrent, découvrant des genoux à la ceinture, et pendant qu’elle l’appuyait, la tête en bas, et que Marianne serrait énergiquement les cuisses pour empêcher son amie de la violer, celle-ci écarta brutalement les jambes, et plongea entre les cuisses écartées, plaquant sa bouche sur l’ouverture béante. Elle y eut un plein succès en très peu de temps, car les jambes repliées gigotaient dans l’espace.

Elle la retourna, la mit sur ses pieds et Marianne, la figure congestionnée, consentante cette fois, se laissa faire, mais elle laissa retomber ses jupes, ensevelissant l’ouvrière de son