Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/63

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COMMENT MARIANNE
VINT S’ASSEOIR SUR LE CLOU


La Rousotte ne fut pas aussi discrète que son amie, elle ne put tenir sa langue, et lui avoua qu’elle était bien dans mes papiers. Elle lui raconta même la façon bizarre dont je l’accostais, par mesure de prudence, tandis que je la chatouillais du bout du doigt. Elle regrettait de ne pas pouvoir remplacer mon doigt qui lui faisait plaisir certes, par la langue si douce de son amie, qui décuplerait certainement l’intensité de la volupté.

— Il est fâcheux que tu ne sois pas dans les bonnes grâces du maître, ajouta-t-elle.

Marianne ne lui répondit pas. Mais le premier jour qu’elle vint travailler à la maison, je