Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/81

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Je jetai un coup d’œil aux deux amies toutes nues, et vraiment il y avait de quoi être émerveillé de ces charmes si frais, si ronds, si fermes et si blancs sur ces corps de paysannes, que je n’avais jamais fait mettre dans la tenue de la mère Ève. Chez toutes les trois, moins cependant chez la plus jeune, qui ne va pas aussi souvent aux champs, la ligne de démarcation de la chair en contact avec l’air ambiant, et ce qui est abrité par les voiles, était très accentuée par le hâle qui bronzait le haut de la nuque, et le bas des jambes qu’elles ont souvent nues. Aussi le contraste était frappant, entre ces deux tons bien tranchés, une couche de neige entre deux tons cuivrés, on dirait qu’elles ont des bas et des cols pour tout vêtement.

La jolie Suzanne se retourna comme pour me montrer ses jolis nénés, et tous les agréments qui foisonnaient sur son joli devant. Le gazon noir, que m’avait promis sa sœur, attira mon regard, c’était déjà une petite perruque, courte mais fournie, qui promettait pour plus tard une magnifique toison. Les jolis tétons ronds et fermes, n’avaient pas acquis le développement de ceux de la sœur aînée, mais il y en avait de quoi garnir la main d’un honnête homme, et ils étaient couverts d’un satin neigeux, crevés par