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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/83

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s’accroupirent, la tête seule émergeant, battant l’eau de leurs mains, faisant jaillir des gouttes jusqu’à ma cachette. Puis les deux amies se soulevèrent, et vinrent procéder à la toilette de la jeune fille, qui émergea de l’eau, la moitié du corps en dehors. Elle se présentait de face, montrant sa petite motte noire, constellée de perles, juste au-dessus du niveau. Sa sœur, une main sous la perruque, lavait, frictionnait la partie baignée, portant ses doigts à son nez, comme pour s’assurer si le fumet disparaissait, et reprenait l’opération.

Elle voyait luire dans les yeux concupiscents de Marianne, une envie folle de prendre sa place ; elle alla la remplacer aux fesses que celle-ci baignait à grande eau ; je ne voyais pas le lavage, mais je voyais la grimace de plaisir qui illuminait le visage de la jeune femme, pendant qu’elle caressait cette chair fraîche de pucelle. Décidément, la pudique bouvière a du goût pour ses semblables.

Janine occupée derrière sa sœur, riait comme si elle prévoyait ce qui allait arriver. Marianne baignait, tripotait, frottai avec un luxe de grimaces réjouissantes la petite affaire de la fente pucelle, fleurant son doigt elle aussi, et ne paraissant jamais satisfaite, elle revenait toujours sur le petit chat noir ; mais un frottement pro-