Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/93

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me montrant le dos couvert d’une véritable crinière de fauve, qui flottait dans le bas des fesses découvrant dans la marche une partie des deux globes dodus, qui se mouvaient dans un gracieux ondulement, très blancs à droite comme à gauche, une idée plus forte chez l’aînée.

Je leur cours après, je soulève leur lourde chevelure, la jetant par devant pour comparer les deux dos. Les épaules carrées, les reins lustrés, descendant sur une taille fine, des hanches cambrées, la chute des reins donnant naissance à la mappemonde, un peu tombante chez toutes les deux, tout cela, on le voit est sorti du même moule, et je ne puis me lasser de faire courir mes mains qu’accompagnent mes yeux dans leur promenade caressante, sur cette peau si douce, si fine, si blanche, trois qualités si rarement réunies à la campagne, qui prend des tons rosés sous le froissement de mes mains, qui glissent appuyées fortement. Au bas des fesses, je passe une main dans le creux, la paume sur le nœud, les doigts allongés dans la large sente qui sépare les cuisses, et je projette en avant les deux sœurs, qui retombent sur les pieds les fesses écartées.

Elles viennent m’aider à me mettre à l’aise, en me déshabillant, me déculottant, la pucelle