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Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/102

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— Je l’espère, mon ami… La belle Strozzi regardait sa victime avec orgueil. « J’espère que tu ne commettras plus une pareille faute. » Et elle lui sourit d’un air fin et gracieux.

Tel était pourtant l’empire fatal qu’une misérable créature avait obtenu sur un cœur novice, et susceptible de meilleures qualités. En s’attachant à une femme aussi intrigante, Leonardo avait perdu toute son énergie avec cette fierté d’âme qui auparavant l’avait distingué. Il fuyait alors jusqu’au moindre souvenir du passé, et lorsque la raison voulait se faire entendre, il l’éloignait pour se laisser aller progressivement aux plus épouvantables crimes. Hélas ! Léo-