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CHAPITRE XV.


Mathilde Strozzi, ayant éprouvé une trahison de la part d’une femme de sa société, se dégoûta de Venise, et retourna à sa campagne sur le lac, où elle pouvait conserver son esclave en toute sûreté. N’ayant quitté que rarement sa maison, pendant son séjour à la ville, et ayant évité les lieux publics, elle avait pu, ainsi qu’elle le désirait, se dérober à l’observation du comte de Bérenza, qui, de son côté, avait bien plus à cœur de l’éviter que d’examiner sa conduite.

Elle resta pendant un tems à Aqua-Dolce, avec son amant ; mais afin de varier les amusemens du jeune