Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/11

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nelle, à cause du crime de sa mère, et qui maintenant se faisait connaître pour un assassin !

— Horrible meurtrier, prononça-t-elle faiblement, tandis que Léonardo, la terreur peinte sur le visage, se jetta vers la fenêtre et la franchit d’un saut.

Bérenza, libre alors, s’élança du lit ; mais comme il courait après l’assassin, un gémissement de sa maîtresse l’arrêta. Il se retourna et vit le lit couvert de sang : cette vue le rendit presque fou. — Vous êtes blessée, mon amie ! dit-il au désespoir.

— Ce n’est rien, cher comte ; et je ne regrette pas le coup… oh ! non, je ne le regrette pas. Bérenza furieux, appela à haute voix du secours : il envoya de tous côtés pour