Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/115

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éprouvait à se rendre un lâche assassin ; mais il n’osait, et tremblait de rencontrer son œil brûlant de vengeance, d’entendre l’amertume de ses reproches, et il frémissait à la crainte de s’en voir abandonné. Prenant violemment sur lui-même, il se décida à céder aux volontés de sa souveraine, et à s’en rapporter du reste à l’événement ou aux circonstances. Comme les fumées du vin lui montaient à la tête, son raisonnement en prit plus de force, et les illusions de la pensée augmentèrent ; Mathilde parut plus charmante, et l’enchantement devint tel, que le plus grand crime commis en sa défense, lui aurait semblé en ce moment une vertu. Celle qui, ainsi qu’elle l’en avait persuadé, s’était sentie entraînée par un amour