Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/142

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Le changement d’humeur de Victoria ne fut attribué, par son amant, qu’à une émotion bien naturelle qu’elle s’efforçait de comprimer ; et cette dernière preuve de sentiment l’exalta tout-à-fait. Il la sollicita, de la manière la plus tendre, de consentir à ce que leur mariage eût lieu sur-le-champ. Victoria le regarda d’un air qui devait lui paraître bien singulier, car des pensées totalement contraires à son repos l’occupaient entièrement.

— D’où vient cette façon de m’examiner, mon cœur, demanda-t-il ?

— Je vous regarde comme je vous aime, Bérenza.

— Et vous consentez à m’appartenir solennellement… honorablement, chère Victoria ?