Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/143

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— Oui, mon désir le plus ardent est de me voir votre épouse.

Bérenza, qui n’entendait cette réponse que selon qu’il la désirait, ne vit plus devant lui qu’une Divinité. N’est-il pas dans l’homme d’exalter les objets dont il veut causer l’élévation ?

Très-peu de tems après cet arrangement, Victoria de Lorédani devint l’épouse du comte de Bérenza. Cette affaire terminée, elle n’eut plus aucun défaut aux yeux d’un mari toujours en admiration, et les qualités qu’il lui trouvait, augmentèrent de lustre, parce qu’elle était sa femme !

Avec quelle différence de façon de penser et de sentir, le comte ne montra-t-il pas sa Victoria à la place St.-Marc et sur le lac ! Quel