Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/145

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considéré par elle comme le résultat le plus heureux d’une tendresse véritable, perdait son prix devant l’aveu imprudent que Bérenza lui avait fait ; elle regretta même quelquefois d’être devenue sa femme et se trouva prête à l’abandonner pour lui montrer le mépris qu’elle conservait de cette condescendance. Si dans ce moment d’ingratitude, son époux sans soupçon se présentait devant elle, il était reçu d’un air sombre et mécontent ; et quand il demandait les raisons d’un accueil si froid, elle répondait qu’un mal-aise insurmontable d’esprit la rendait peu propre à montrer de la tranquillité.

Si lorsque quelque chose nous trouble ou nous inquiète, que nous ayons tort ou non, nous voyons tout sous un point de vue exa-