Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/15

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voleur déterminé, qui s’était introduit dans le palais pendant le bal qui avait eu lieu ; et il ne s’en occupa pas davantage. Toutes ses pensées étaient à Victoria, dont il attendait la guérison avec la plus grande impatience. À peine pouvait-il se décider à quitter le chevet de son lit, pour prendre du repos ; et on lui apportait auprès d’elle une légère nourriture, seulement pour le soutenir.

En peu de jours cependant, son anxiété cessa, et Victoria put se lever. Elle témoigna à son amant, par des marques de tendresse, sans doute plus fortes qu’avant, toute la reconnaissance qu’elle devait à ses soins. Porté au plus haut degré d’admiration, par ses manières séduisantes, Bérenza se détacha en quel-