Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/16

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que sorte de son système orgueilleux, et se décida à en faire sa femme aussitôt que le permettrait son entière convalescence.

Un jour que cet amant tendre était assis dans l’appartement de sa bien-aimée et auprès d’elle, (il y avait quinze jours que l’accident s’était passé) un domestique entra pour lui remettre une lettre qui contenait ce qui suit :

« Misérable ! je serai loin de toi, lorsque tu chercheras peut-être à te venger. Sache, Bérenza, que c’est moi qui ai conduit dans ton cœur parjure, la main qui s’est égarée en faisant son devoir ! c’est moi qui espérais que ma volonté serait remplie, et que le maudit stilet qui s’est trompé de victime, t’arracherait jusqu’au