Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/151

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avait l’espoir de revoir le lendemain ; et Victoria chercha à mettre de l’ordre dans ses idées, s’il était possible.

À peine les premiers rayons du jours se firent-ils apercevoir, qu’Henriquez s’occupa de rendre visite à l’objet de son amour. Il eut beaucoup de peine à attendre que la bienséance pût le lui permettre. Dès qu’il la crut levée, il vola à sa demeure. La belle Lilla le reçut avec une innocente tendresse, et telle qu’il pouvait le désirer. Cependant elle trompa son attente trop vive, en donnant un refus à sa demande de consentir à leur prochaine union.

Le père de la demoiselle était mort, à la vérité, mais il l’avait laissée sous le pouvoir d’une dame âgée, sa parente, qui demeurait avec lui ; elle avait assisté à ses derniers momens.