Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/150

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des plus vives et ne pouvait s’éteindre ; car il savait, à n’en pas douter, que nulle part il n’eût pu trouver une candeur et une pureté de cœur égales à celles qui faisaient le mérite principal de cette jeune personne.

Bérenza, à qui son frère apprit, en soupant, cette cause heureuse de son retour, en appuyant avec toute l’ardeur d’un amant, sur l’espoir d’être bientôt l’époux de Lilla, prit plaisir à le flatter de l’idée que sans doute rien ne se montrerait plus contraire aux désirs de son cœur.

Victoria écouta cette conversation en silence, et une sensation étrange prit possession d’elle, en apprenant que le cœur du jeune homme ne lui appartenait plus.

Enfin, on se sépara pour la nuit : l’amant rêva à la belle créature qu’il