Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/168

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tourment affreux à la vue de ces deux êtres, ils disparurent, et elle se trouva seule dans une partie isolée du jardin ; alors elle vit s’approcher un groupe de figures d’hommes les plus grotesques, qui semblaient marcher dans l’air, mais à une petite distance de la terre ; et comme ils étaient plus près, elle remarqua que leurs traits étaient beaux, quoique frappés de la pâleur du sépulcre. Ces figures passaient devant elle l’une après l’autre, quand un Maure d’une taille majestueuse se présenta. Il était vêtu d’une draperie blanche parsemée d’or ; sur sa tête se voyait un turban égal en blancheur à la robe, et éblouissant d’émeraudes. Il était surmonté d’une superbe plume verte et flottante. Ce Maure portait une chaîne d’or à son col, et ses oreilles étaient