Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/17

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dernier souffle de ton existence ! oui, monstre, Mathilde Strozzi t’a rencontré sur le lac, avec la favorite qui a osé m’enlever ton cœur. Oh ! si un regard pouvait tuer, que le mien eût bien fait disparaître cette créature de dessus la terre ! téméraire, comment as-tu pu montrer ta nouvelle divinité et croire que ton audace resterait impunie ? ne me connais-tu pas ? tu aurais bien dû cacher plus soigneusement ton idole et ne point souffrir qu’elle parût aux rayons du jour, aux yeux de Strozzi ! mais, tous deux, vous n’avez éludé ma vengeance que pour l’instant… Je me flatte qu’elle ne m’est pas entièrement échappée. Je ne tiendrai désormais à la vie, que dans l’espoir qu’un jour