Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/181

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pourquoi, demanda à être aussi présente. Tous trois allèrent donc dans la chambre de Latoni : lorsque le confesseur s’y fut rendu, et sitôt que le mourant les vit, il leur adressa ainsi la parole :

« Monseigneur Bérenza, et vous, seigneur Henriquez, daignez écouter avec miséricorde un malheureux repentant à son lit de mort, et ne le maudissez pas pour la confession qu’il va vous faire. C’est moi, moi, Latoni, qui ai connaissance de la disparition du maure Zofloya. J’ai été jaloux de sa beauté, de ses talens, et de l’admiration qu’il excitait. Je lui en ai voulu à la mort, et j’ai cherché mainte occasion de le provoquer et de l’entraîner dans une querelle ; mais il m’a toujours traité avec mépris, ce qui, augmentant