Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/197

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animé par quelque chose de supérieur, et sa mise était beaucoup plus riche et avait plus de goût que de coutume ; il est vrai que ce maure était d’une beauté rare, et quoiqu’excessivement grand, sa recherche dans ses vêtemens, ajoutée à la tournure parfaite et aux grâces qu’il déployait dans toute sa personne, le rendait, en dépit de sa couleur, le plus séduisant des hommes. Ses grands yeux brillaient d’un feu éclatant ; son nez et sa bouche étaient très-bien formés ; et quand il souriait, un charme inconcevable embélissait encore ses traits, et y attachait la surprise et le plaisir ; mais jusques là, Victoria n’avait pas pris garde à tous ces avantages extérieurs, et alors, plus elle le regardait, et plus elle se demandait comment il se pou-