Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/50

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Varro, qui les feront valoir pour nous, ça fait que pendant ce tems-là je pourrai vous soigner. Monsieur, j’ai attrapé la goutte dans mes pauvres jambes, et à présent que j’ai perdu mon bâton de vieillesse… Ô miséricorde, mon cher enfant !… Le cœur me saigne, quand je pense qu’il travaillait au-dessus de ses forces, car il était toujours débile et souffrant.

En cet endroit, la pauvre Nina se mit à pleurer si fort, que son récit en fut interrompu.

Une idée vint à l’esprit de Léonardo, et il s’y arrêta davantage à mesure que la femme parlait. Un jardin à cultiver, une vigne à soigner, aucun besoin d’aller se faire voir à la ville ou au marché ; son fils ayant peu de force, et cependant