Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/6

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nécessaire d’en faire mention, et d’autres objets le lui firent oublier.

Après s’être bien promenés, ils retournèrent au palais, et la soirée fut achevée par des danses auxquelles le comte avait invité des personnes qui n’avaient point paru sur le lac.

On se sépara fort tard. Victoria et son amant purent enfin se livrer au sommeil : la première, toutefois, ne dormait point. Les plaisirs de la soirée étaient encore tous présens à son imagination. La musique raisonnait dans ses oreilles, et la danse occupait sa vue. Elle repaissait son esprit d’adulation, et se redisait les complimens flatteurs qu’on lui avait adressés, jouissant encore en idée d’un semblable hommage. Elle en revenait ensuite aux amusemens du lac ; mais soudain, le coup-d’œil