Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/7

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qui lui avait été lancé malignement par une femme, venait attrister ses pensées. Elle allait décidément en faire part au comte, lorsqu’elle s’aperçut que, surpris par la fatigue du bal, il s’était endormi : elle ne voulut pas réveiller, et poursuivit le cours diversifié de ses idées. Cependant ce regard perfide lui revenait sans cesse à l’esprit et l’embarrassait dans de vaines conjectures. Elle cherchait à se rendre raison de ce coup-d’œil plein de haine, quand un petit bruit se fit entendre à l’autre bout de la chambre : elle écouta avec surprise. Le lit où elle était couchée avait d’amples rideaux qui l’enveloppaient, et ne laissaient d’ouverture qu’aux pieds. Le bruit augmenta ; Victoria regarda vis-à-vis d’elle, où se trouvait une grande