Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/73

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retenir chez elle. Toutes les séductions furent employées pour remettre de jour en jour son départ ; mais bientôt elle n’en eut plus besoin ; car son hôte charmé, chercha des prétextes à son tour pour le retarder, et il tremblait que la nécessité ne le forçât à partir. Il n’en était pas de la belle Mathilde comme de la femme Zappi. La première, également dépravée, savait mieux déguiser ses passions, et cacher sous les apparences de la décence, le délire de ses sens. Ce ne fut donc pas vainement qu’elle chercha à séduire l’imagination du jeune homme ; outre qu’il avait dans ses propres dispositions, et dans son âme susceptible d’amour, de puissans avocats qui plaidaient sa cause, il la voyait cependant avec un mélange d’ad-