Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/76

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geait la fidélité entière, était une chose toute simple pour elle. Cacher ses excès et son inconduite, si elle le jugeait à propos, lui semblait le payer assez ; et elle était loin de penser que Bérenza dût s’offenser de son changement ; du reste, agir selon Sa fantaisie formait à-peu-près sa règle.

Pensant ainsi, cette femme galante donna une pleine latitude à ses sentimens pour Léonardo, et ils se portèrent à un tel point, qu’elle se sentit la force de renoncer à toute autre conquête en sa faveur.

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