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Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/8

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fenêtre ouvrant sur un balcon en dehors. Un rideau d’étoffe cachait cette croisée : ce rideau se leva par degré d’un côté, et une figure d’homme s’avança tout doucement. La chambre n’était éclairée que par la faible lumière d’une lampe, mais qui suffisait pour voir cet homme s’approcher à grands pas sur la pointe du pied. Son visage était couvert d’un masque : il vint du côté du lit où le comte était couché, et en sépara les rideaux avec précaution.

Victoria voyait bien alors qu’il se tramait quelque méchante action, mais elle n’osait encore éveiller Bérenza, dans la crainte que sa surprise et sa frayeur ne le privassent de la présence d’esprit nécessaire pour se défendre, et ne hâtassent le coup qu’on paraissait vouloir lui