Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/10

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lerais de ne pas vous désespérer.

» Est-ce tout ?

» Êtes-vous d’un esprit ferme et persévérant, signora ?

» Mon cœur ne connaît nulle crainte, et je suis capable de pousser mes desseins jusqu’à la dernière extrémité, dit Victoria, en se frappant la poitrine.

» Sont-ce bien là les attributs de votre caractère, signora, et n’avez-vous pas besoin d’être soutenue dans votre hardiesse ?

» Je ne vois pas comment je trouverais un être qui pût m’enhardir ; ce qu’il y a de certain, c’est que je me crois de force à tenir tête à tous les événemens, quels qu’ils soient.

» Non pas si vous étiez toujours seule, belle dame.

» Mais, Zofloya, je ne vous en-