Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/11

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tends pas ; expliquez-vous, je vous prie.

» Je voudrais savoir, madame, dans le cas ou vous vous détermineriez à agir selon vos désirs, si aucun accident ou circonstance ne vous arrêterait ; si, par exemple, je vous indiquais une marche sûre de vous satisfaire, consentiriez-vous à la suivre ?

» Ô excellent Zofloya, s’écria-t-elle, pouvant à peine contenir sa joie, et prenant la main du maure pour la presser sur son cœur.

» Madame ! calmez-vous, et n’honorez pas ainsi le plus humble de vos esclaves.

» Eh bien, parlez donc, Zofloya, car je crois vos paroles magiques : elles adoucissent mon âme, et me rendent à l’espérance.