Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/109

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bèrent à ses côtés, et, privé de sens, il glissa à la renverse… ! Qui alors était plus recueilli que le maure Zofloya ? Il détacha la veste du Comte ; il lui frotta les mains et les tempes, et tandis qu’Henriquez était frappé d’horreur, et que même la criminelle Victoria frémissait au prompt succès de ses désirs, il montrait seulement un calme triste ; il disait que le Comte n’était que tombé en faiblesse ; qu’en le portant au château, les remèdes le feraient sûrement revenir. Henriquez, quoiqu’insensible par la violence de sa douleur, consentit à la proposition du maure : alors ce dernier soulevant dans ses bras nerveux celui qu’il savait bien perdu à jamais, se hâta d’arriver au château.

Le corps sans vie étant posé sur