Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/113

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cessé aussitôt. La vie ne paraissait plus suspendue… elle avait fui pour jamais !

Personne ne soupçonnant le crime de Victoria, son agitation fut attribuée à la douleur amère qu’un événement aussi cruel devait naturellement lui causer. Pendant que chacun était occupé autour de Bérenza, elle essaya de lever les yeux. Ceux de Zofloya furent les seuls qu’ils rencontrèrent. Elle y lut toute la férocité du crime, et ne pouvant le regarder long-tems, elle se tourna vite d’un autre côté.

Quoique désespérant du plus léger succès, le moine venait d’ouvrir la veine de l’autre bras. Les terreurs de Victoria se renouvellèrent, mais rien ne suivit la lancette. Le cœur était glacé, et ce sein qui avait battu