Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/114

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dans toute l’élévation de l’orgueil, était absolument insensible. Bérenza reposait d’un sommeil éternel !

Ce destin prononcé sur le meilleur des êtres, excita des regrets cruels dans l’âme de tous, excepté dans celle de Victoria. Cependant, quoiqu’une mort aussi prompte ne fût pas attendue, personne n’espérait plus rien de l’état déclinant du Comte. Il n’avait point été attaqué d’une mort subite ; au contraire, son mal avait été progressif quoique rapide. Henriquez attribuait cette prompte dissolution à l’obstination fatale que son frère avait apportée à refuser tout espèce de remède, et à voir les médecins, dans l’idée bizarre de son esprit, parfois systématique, que la nature devait suffire pour triompher avec le tems de ses pro-