Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/121

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le siège de l’honneur et de la paix ! elle y trouva de grandes marques vertes et bleues qui la firent tomber sur le lit presque sans sentiment ! elle fut effrayée, non par l’idée que son crime allait la soumettre à la justice publique, mais en pensant que le supplice arrivant trop tôt, la priverait de ce que ses souhaits criminels s’étaient promis, et pour lesquels elle avait déjà tant fait.

Ces idées s’évanouirent. Victoria resta encore à la même place, regardant toujours celui qu’elle avait plongé dans le néant, et qui, si elle eût été susceptible du moindre sentiment, lui faisait mille reproches dans sa pose lugubre. Hélas ! non ! la barbare ne songeait plus qu’aux conséquences qui pouvaient résulter de cette mort. Le jour s’approchait,