Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/120

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gaze en étaient tirés tout autour. Victoria hésita long-tems, et en cherchant à voir, à travers le tissu léger, le malheureux Bérenza, dont la forme paraissait comme enveloppée d’un brouillard épais, elle devint enfin plus hardie, et écarta les rideaux. Un voile cachait ses traits, elle l’arracha avec emportement, et… Ô confirmation horrible de ses craintes ! Le visage du Comte était non-seulement défiguré par la contraction des muscles, mais couvert de plaques hideuses, et même pires que son rêve ne les lui avait dépeintes… Elle resta clouée sur la place pendant quelques minutes. Elle voulut en voir davantage, quoique cette connaissance fût faite pour augmenter sa consternation, et découvrit la poitrine… Ce sein, jadis