Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/124

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ce moment le contraste le plus frappant. Victoria, grande et élancée, était forte en proportion. Sa robe de nuit l’enveloppait étroitement, et laissait voir toutes ses belles formes. Ses cheveux, noirs comme le jai, tombaient en désordre sur ses épaules. Zofloya, d’une taille de géant, et costumé d’une manière particulière, semblait encore plus grand aux rayons mobiles de la lampe, et son ombre se projetant sur de mur, le portait à une hauteur beaucoup plus qu’humaine. Une ou deux fois, cette grandeur trompeuse frappa de crainte celle qui n’en connaissait aucune ; et sans le sujet dont elle était fortement occupée, elle se serait arrêtée aussitôt ; mais son esprit avait bien une autre cause d’attention !