Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» Mais Bérenza ? »

» Laissez-moi le soin de votre sûreté. »

» Mais ces moyens… »

Le maure fronça son noir sourcil. » j’ai dit, prononça-t-il avec humeur, et en montrant la porte d’un air d’autorité.

Victoria tremblait de tous ses membres en s’en allant ; une sorte de crainte horrible à l’aperçu du caractère inexplicable du maure, la tenait tellement, qu’elle n’osait plus le presser : l’œil de cet homme brillait comme des étoiles à travers un nuage, et il la poursuivit jusqu’à ce qu’elle eût fermé sa porte, ce qu’elle fit sur le champ.

Ses doutes, ses espérances, se balançaient ; mais la dernière parole du maure la tranquillisait, car il ne