Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/137

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pour que cela ne pût se remettre ? ou autrement vous me le diriez demain. »

« Je ne puis attendre, et vous demande encore une fois de vous asseoir, Henriquez. »

Le jeune homme fut contraint de reprendre son siège ; et aussitôt l’indigne créature se jetta à ses pieds en lui prenant la main. — Henriquez, je vous adore. Voyez cette posture… je m’en sers pour vous faire l’offre de ma fortune et de ma main… en un mot, je demande à être votre épouse… »

» Madame, répondit Henriquez, en se dégageant, comme veuve de mon frère, je me dispenserais de répondre ainsi que je le devrais à votre égarement ; depuis sa mort, vous m’êtes devenue étrangère ; et ce n’est