Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/136

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avec lui, et pensa à lui faire une proposition qu’elle croyait bien ne pouvoir être refusée. L’occasion la plus proche fut choisie par elle à cet effet.

Tout s’arrangea précisément selon ses vœux ; car, ce même soir, Lilla se plaignant d’une indisposition, alla se coucher de bonne heure ; et Henriquez, qui n’avait nulle envie de rester avec une femme qu’il ne pouvait souffrir, se leva peu après que l’autre fût partie, puis, saluant sa belle sœur, il touchait la porte… « Restez, Henriquez, lui cria la femme éhontée, j’ai besoin de vous parler. »

Henriquez s’arrêta.

« Revenez et asseyez-vous, je vous prie. »

« Auriez-vous quelque chose d’assez important à me dire, Signora,