Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que si Victoria a pu céder à une faiblesse impardonnable, elle sait réparer ses torts et se les faire pardonner. »

Henriquez l’assura qu’il se défendrait d’en avoir une opinion défavorable ; et il ajouta que cette candeur franche et le courage qu’elle mettait à s’accuser avaient déjà plus qu’expié l’imperfection de sa conduite.

Victoria affectant d’être satisfaite et reconnaissante de cette assurance, prit la main d’Henriquez d’un air d’humilité, et l’ayant portée à ses lèvres, elle s’éloigna de lui avec précipitation, comme s’il lui eut été impossible de soutenir plus long-tems sa présence.