Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/142

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et généreux comme vous l’êtes, vous daignez oublier ma faute, si vous faites grâce au délire du moment… je vous en supplie… (elle se jetta de nouveau à ses pieds) je vous promets de vaincre mon fatal sentiment et d’en conserver un remords éternel. »

Henriquez ne put se défendre de quelque sensibilité, en voyant l’humiliation où se portait cette femme rusée, et la relevant, il la pressa dans ses bras, en l’engageant à se calmer, et à mettre en oubli ce qui venait de se passer.

« Oh ! jamais, jamais ma home ne s’effacera de ma pensée ; mais vous me pardonnez, Henriquez ; faites plus, jurez-moi que vous ne me mépriserez point. Être aimable et parfait, je saurai vous prouver