Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/177

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dame, ma Lilla est enlevée… Ah ! de grâce, dites, dites-moi si vous savez où on l’a conduite. »

« Lilla enlevée ! c’est impossible, signor… Comment voulez-vous que cela soit ?… Cependant à votre air on en croirait quelque chose… mais je ne puis vous rien dire, absolument rien là-dessus. »

« Oh ! mon dieu, mon dieu ! si je ne retrouve pas mon amie, je suis perdu… Où est-elle ? où est-elle ?

« Signor Henriquez, veuillez vous éloigner un moment, que je puisse m’habiller, et je vous assure que nous chercherons aussitôt votre petite amie… mais calmez-vous, je vous supplie, et croyez que la belle enfant ne peut être loin. »

Henriquez se frappa le front et sortit tout troublé de l’appartement,