Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Victoria sonna ses femmes, et sitôt qu’elle fut habillée, elle alla le retrouver. Elle eut l’air de chercher avec lui, surtout où on pouvait supposer qu’était Lilla. Hélas ! Henriquez eut beau l’appeler par tous les noms les plus tendres, l’aimable créature, enchaînée et dans une caverne affreuse, était loin de pouvoir entendre les cris de l’amour.

Ils revinrent dans sa chambre à coucher, et trouvèrent tout à la même place où Henriquez l’avait laissé, ce qui faisait bien voir qu’elle n’y était pas rentrée. Le lit parut dérangé de manière à laisser croire que la violence l’en avait arrachée, car une partie des couvertures tombaient sur le parquet. Les rideaux étaient déchirés, et le réseau avec lequel elle avait couché cette nuit