Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/197

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montagnes. — L’anéantissement de la nature ne saurait m’épouvanter en ce moment où je ne crains que la perte entière de mes espérances.

— Eh bien donc, femme intrépide, je ne vous ferai plus d’observation à cet égard. J’aime et j’adore la force de votre esprit, et cette audace vigoureuse qui brave jusqu’aux élémens. Je vous apprendrai, pour récompense, que je suis possesseur d’un secret… d’une poudre dont la propriété est… non de déranger entièrement la raison, mais d’amener un délire passager, qui rend la personne qui l’administre toute autre qu’elle est en effet… Le fou qui le devient de cette manière, peut avoir son bon sens sur le reste. Cette drogue a le pouvoir singulier de confondre tellement les idées et de trom-