Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/196

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mais je me hâte de vous assurer que rien ne m’arrêtera, s’il s’agit de l’obtenir. Voyons, que faut-il entreprendre encore ?

— Il se fait tard, signora ; l’orage devient plus violent ; me permettez-vous de remettre à demain ce qu’il me reste à vous dire ?

— Non, à moins que vous vouliez me voir expirer à vos pieds. Pourriez-vous me laisser ainsi dans l’incertitude ?… Au milieu d’une faible espérance que vous venez de me donner ! que nous fait l’heure ? Ne suis-je pas maîtresse de tous mes instans, et y aurait-il un être qui osât s’occuper de ma conduite ? que m’importent l’orage et le tonnerre ? Au même instant, des éclairs partant de tous côtés, semblaient embraser la forêt en découvrant le sommet des