Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/203

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riquez, à qui elle fit demander un moment d’entretien. Il n’osa la refuser, et elle entra d’un air humble et abattu, en lui faisant de nouvelles excuses de sa faiblesse, et en le priant de lui pardonner encore cette fois.

Le jeune homme, toujours dupe de ses artifices, la reçut avec une grande politesse. Elle maintint son air contrit en jouissant au fond du cœur, et s’occupa à examiner si rien ne lui manquait. Cela fait, elle demanda si elle pouvait se retirer, et s’il n’avait pas besoin d’autre chose. Henriquez la remercia brièvement, en lui souhaitant une bonne nuit. Victoria s’éloigna avec une feinte modestie ; puis, paraissant soudain avoir oublié quelque chose, elle revint sur ses pas pour lui donner la