Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/77

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autre côté, elle parut bien contente de voir la dame du château, qui, plus rarement que personne, daignait lui rendre visite.

— Quoi ! totalement seule, signora, dit-elle en entrant. Allons, venez faire un tour de promenade avec moi ; le grand air vous conviendra mieux que ce coin si sombre où vous vous tenez.

La pauvre dame, surprise et flattée en même tems d’une pareille marque de condescendance, se leva aussi vite que ses facultés purent le lui permettre.

— Appuyez-vous sur moi, bonne signora, et je vais vous conduire.

L’offre fut acceptée avec respect et reconnaissance. Soutenue de la sorte, elle arriva jusqu’à la forêt. Victoria maudissait de tout son