Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cœur la lenteur que la vieille mettait à marcher, encore fallait-il s’arrêter de tems en tems pour reprendre haleine. Mais le mauvais génie de la première favorisait ses intentions horribles : elles ne rencontrèrent personne ; et le grand air ayant rendu quelque vivacité à l’impotente Signora, elle dit pouvoir aller plus loin. Alors Victoria la conduisit dans un endroit fort obscur de la forêt. Un rocher s’avançant en forme de voûte s’offrit pour leur servir de pavillon. Victoria parut n’avoir amené la Signora en ce lieu que pour l’y tenir mieux à l’abri du vent et du soleil, et parce que dans ses promenades elle avait remarqué ces sièges naturels et fort commodes. Elle l’invita donc traîtreusement à s’asseoir un instant sous le rocher.